L’OTRE exprime de nouveau sa colère sur la gestion de l’épisode neigeux !

Depuis deux jours, l’OTRE exprime son vif mécontentement sur la gestion par les autorités publiques de l’épisode neigeux que nous subissons. L’OTRE ne peut que dénoncer l’insuffisance de coordination et le manque de clarté dans le traitement et la diffusion de l’information. Ces manquements ont gravement contribué à des situations incompréhensibles dont la conséquence immédiate se traduit par le stockage massif et parfois injustifié de véhicules en bord de route.

Reçue ce matin par la ministre des transports, l’OTRE a obtenu la nomination d’un interlocuteur unique auprès du Centre ministériel de veille opérationnelle et d’alerte (CMVOA) pour pallier l’urgence du moment et remédier, au mieux, au déficit de communication et de coordination constaté jusqu’à présent.

Si l’ensemble des arrêtés d’interdiction de circulation a été confirmé en raison des chutes de neiges et des températures négatives pouvant engendrer des risques de verglas, l’OTRE réclame que cessent immédiatement les stockages préventifs dans des zones non impactées, interdisant notamment tous transports régionaux. Dans la même optique, l’OTRE demande également la levée des interdictions par anticipation, sans attendre l’échéance du 10 février à 12 heures dans les zones où est constatée une amélioration notable des conditions météorologiques.

Des enseignements concrets doivent être rapidement tirés pour que ne se reproduise plus une telle cacophonie générale, dont les entreprises du transport routier et leurs conducteurs ont été les principales victimes. Les nombreux stockages préventifs pris, en théorie, pour éviter que les poids lourds ne se rendent dans les zones touchées par l’épisode neigeux ne sont pas acceptables. Le sacro-saint principe de précaution trouve ici ses limites. En aucune manière, il ne justifie un manque de discernement dans les décisions qui ne s’imposaient pas systématiquement.

Les conséquences économiques pour les entreprises sont déjà importantes. Plus grave sans doute, il faut ajouter à cela les conséquences humaines dont sont directement victimes les conducteurs, contraints de subir des conditions de vie inacceptables.

 

Contact presse :
Jean-Marc RIVERA, secrétaire général
06 30 12 37 37
jeanmarc.rivera@otre-direction.org

 

Fichier PDF

Téléchargez l'article en PDF : Download PDF