L’OTRE souhaite à la nouvelle ministre des transports, Madame Elisabeth BORNE, toute la réussite souhaitable en notant avec satisfaction que l’activité transport retrouve un ministère de plein exercice même s’il reste délégué auprès de celui de la transition écologique. Les dossiers du transport routier seront de ce fait, chaque semaine, à la table du Conseil des ministres.
L’OTRE espère que cette nouvelle opportunité donne encore davantage de poids aux demandes qu’elle porte depuis des mois sur les questions d’une urgence capitale pour la survie du pavillon routier français dans la lutte contre le dumping social. S’agissant des dossiers européens et notamment celui de la renégociation de la directive détachement des travailleurs, l’OTRE attend de la ministre qu’elle reste dans la ligne de son prédécesseur au gouvernement dont l’initiative a conduit à l’Alliance des neufs pays de l’Union face aux manœuvres d’États peu scrupuleux. L’OTRE souhaite notamment que la révision en cours de la Directive ne se fasse pas au détriment du transport routier. Sur ce point, la France doit rester ferme. Le transport routier ne saurait être exclu du dispositif de la Directive européenne par l’application d’une franchise sociale servant de variable d’ajustement dans les négociations entre les États.
De la même façon, la révision du paquet mobilité qui s’ouvre au Parlement européen dès le 31 mai 2017 devra conduire la ministre à faire en sorte que les intérêts de la branche soient pleinement défendus.
L’OTRE souhaite au surplus que sur les questions de transition énergétique et écologique il soit fait preuve moins de dogmatisme que de solutions pragmatiques prenant en compte les contraintes des transporteurs routiers dont l’activité est majeure dans l’économie du pays.
Sur tous ces sujets, L’OTRE sollicitera, dans les tous prochains jours, une audience à la nouvelle ministre.